L52 retiré du marché : pourquoi, est-ce vrai ?

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Dans le vaste domaine des médicaments, la mise en circulation et le retrait du marché sont des processus réglementés par des autorités compétentes en vue de garantir la sécurité des consommateurs. Cependant, des informations incorrectes peuvent parfois circuler, semant le doute sur la véritable disponibilité de certains produits. C’est le cas du médicament homéopathique L52, dont le prétendu retrait du marché a fait l’objet de discussions animées. Contrairement aux allégations circulant sur le web, le L52 n’a pas été retiré du marché et demeure accessible en pharmacie.

L52 a-t-il été retiré du marché ?

Malgré les rumeurs et les discussions entourant le prétendu retrait du L52 du marché, il a été confirmé que ce médicament homéopathique reste accessible au public. Les vérifications récentes révèlent que le L52 n’a pas été retiré du marché et continue d’être disponible dans les pharmacies. Cette information contredit les allégations précédentes sur les risques associés au L52 qui auraient conduit à son retrait.

Qu’est-ce que L52 ?

Le L52 est un médicament homéopathique souvent utilisé pour traiter des symptômes similaires à ceux de la grippe comme la fièvre, les maux de tête, les courbatures et les frissons. Il est formulé à partir de plusieurs composants homéopathiques dont le gelsemium, l’aconitum napellus, la belladona et l’arnica montana. Ces composants sont dilués conformément aux principes de l’homéopathie. Le L52 se présente sous différentes formes dont les comprimés orodispersibles et les solutions buvables en gouttes, ce qui offre aux utilisateurs des options selon leurs préférences. Le médicament fait partie d’une catégorie plus large de médicaments homéopathiques, qui sont connus pour leur approche naturelle du traitement, visant à stimuler la capacité du corps à se guérir lui-même.

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Quel est le mode d’emploi et la posologie du L52 ?

Le L52 est disponible sous deux formes principales : en solution buvable en gouttes et en comprimés orodispersibles. Voici comment il est généralement recommandé de les utiliser :

Pour la solution buvable en gouttes :

  • Adultes : La recommandation standard est de prendre 20 gouttes, entre 3 à 6 fois par jour. Le traitement ne devrait pas dépasser une durée de 7 jours.
  • Enfants de 3 ans et plus : Ils peuvent prendre 10 gouttes, 3 fois par jour, avec un traitement ne dépassant pas 5 jours en raison de la présence d’alcool dans la solution buvable. Il est conseillé de respecter un intervalle d’au moins 4 heures entre chaque prise.

Il est préférable de prendre ce médicament en dehors des repas et de garder la solution sous la langue quelques secondes avant de l’avaler.

Pour les comprimés orodispersibles :

  • Adultes : Ils peuvent prendre 2 comprimés, entre 5 à 8 fois par jour.
  • Enfants entre 30 mois et 12 ans : Ils peuvent prendre 1 comprimé, entre 5 à 8 fois par jour.

La durée maximale du traitement est également de 7 jours pour cette forme, et il est conseillé de consulter un médecin si les symptômes persistent au-delà de 3 jours.

Il est important de noter que l’utilisation du L52 est déconseillée chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

La liste des médicaments à écarter Selon la Revue Prescrire

La revue Prescrire, reconnue pour son indépendance et son engagement envers la sécurité des patients, met régulièrement à jour une liste de médicaments à écarter. Cette démarche vise à alerter tant les professionnels de la santé que les patients sur des médicaments dont les risques l’emportent sur les bénéfices. Dans la liste récente de 2023, un total de 107 médicaments a été identifié, dont 88 sont commercialisés en France. Parmi eux, deux ont particulièrement retenu l’attention pour réévaluation : l’idébénone, commercialisée sous le nom de Raxone, et le tériflunomide. L’idébénone a été retirée pour réévaluation de son utilité dans le traitement de la neuropathie optique de Leber. De plus, la fenfluramine, vendue sous le nom de Fintepla, a été épinglée dans la liste de 2022. Cette liste noire éclaire les parties prenantes sur les médicaments qui, selon la revue, devraient être retirés du marché ou évités pour garantir une meilleure sécurité et une meilleure efficacité du traitement. Cette initiative de la revue Prescrire contribue grandement à la promotion d’une médication sûre et informée en France et en Europe.

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